jeudi 5 juillet 2007

Fête de Castro Marim

Cette rubrique me permettra de raconter certaines parties de mes vacances. Elle sera alimenté par mes souvenirs.

L’un des moments marquants de l’été près de Vila Real de Santo Antonio est la fête de Castro Marim du 15 août, la fête de l’assomption de la vierge marie. A Castro Marim, tout le monde se retrouve ce jour-là pour faire la fête. Je reviendrais bientôt sur l’histoire de Castro Marim qui est riche.
Donc ce jour-là chaque année, ma grand-mère nous emmenait ma soeur et moi à ce village qui se transformait en marché géant, en fête forraine et enfin en salle de concert. La journée à la fête de Castro Marim était toujours la même. Ma grand-mère Claudina était originaire de Castro Marim et toute sa famille s’y trouvait, ses soeurs, ses petits neveux et toute une ribamdelle de personnes que nous ne connaissions pas avec ma soeur. Pour arriver à Castro Marim à 16 heures (avant il faisait trop chaud), nous prenions le taxi. La procession partant de l’église commençait à 19 heures. Mes grandes tantes avaient leur maison en face de l’église dans un renfoncement. Nous attendions la sortie de la Vierge mais surtout j’attendais toujours l’orchestre qui suivait sur des musiques qui ne me semblaient pas toujours religieuses. Les gens suivaient avec une bougies. La procession durait plus d’une heure. Nous en profitions pour manger chez mes grandes tantes.

Nous allions ensuite sur le marché, un mélange de produits traditionnels comme du miel, des paniers, et des produits fashion comme les portefeuilles. J’attendais chaque année la fête de Castro Marim pour m’acheter un nouveau portefeuille à 500 escudos (2,5 €). La marché a aussi son lot de gourmandises, salées ou sucrées. Il y avait certains manèges dont les auto-tamponeuses. Vers 22 heures, un artiste portugais venait chanté sur la place du village pour finir sur des rythmes traditionnels ou endiablés.

La soirée se finissait par un retour à la maison à pied (moins de 2 kilomètres) le long des marais salés car les taxis étaient tous pris d’assault. Nous rentions avec une vingtaine de personnes. J’étais très heureux cette journée-là, mais ce qui me faisait le plus plaisir : le sourire de ma grand-mère qui retrouvait ces 20 ans.

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